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Après la vague d’insultes et de menaces, l’association e-Enfance, chargée de la protection de l’enfance sur internet a pris en charge le cas de Mila.

(…) “On sait tous parler mais s’exprimer en public, ça s’apprend”, ajoute Justine Atlan qui rappelle que la liberté d’expression “a un cadre en France”, et précise que les adolescents ont toujours eu besoin d’exister, un besoin qui peut s’exprimer facilement grâce aux réseaux sociaux: “Les adolescents ont très vite compris les règles de la popularité sur les réseaux sociaux : de l’excès de propos, ou ce qui est lié au sexe”.

“Twitter est une plateforme où il y a le plus de propos qualifiés de haineux. Cette plateforme a tenu a se positionner en permettant d’aller très loin dans la liberté d’expression, en s’inspirant du modèle américain, il y a donc des propos qui sont pour nous français manifestement illégaux et qui sortent du cadré légal français”, conclu Justine Atlan, alors que la vidéo de Mila a eu un fort retentissement sur la plate-forme.

(…) RMC


(…) L’association e-enfance a eu Mila plusieurs fois au téléphone depuis samedi. Samuel Comblez, directeur des opérations.

“Elle s’est exprimée sous le sceau de la liberté d’expression. Pensant que lorsque l’on est sur internet on a le droit de tout dire. C’est là où elle s’est trompée. Je pense qu’elle ne s’est pas rendue compte que lorsque l’on parle sur Internet, l’exposition devient mondiale et que ses propos pouvaient déranger, choquer.”

(…) RMC

 

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