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« Les boutiques gays ferment les une après les autres. Il n’y a plus que des fringues, des chaussures. Mais le luxe n’a pas sa place dans le Marais », se désole Christophe. Les clients à côté de lui, acquiescent de la tête.

« On a tendance à observer à Paris, comme ailleurs, une diffusion plus large et plus éclatée des lieux et de la vie LGBT dans les métropoles aujourd’hui. D’abord la déconcentration spatiale vers des quartiers plus périphériques et plus abordables économiquement » explique à 20 Minutes, Colin Giraud, maître de conférences en sociologie à l’université Paris Nanterre et auteur de Quartiers Gays (ed. PUF). « Mais ce déplacement géographique correspond souvent à d’autres types de lieux, d’événements et de populations qui se diversifient par rapport au modèle uniforme des hommes gays blancs de classes moyennes et supérieures », poursuit-il. Selon lui, « la déconcentration spatiale accompagne souvent la diversification sociale au sein même des minorités de genre et de sexualité avec des positions de genre, des orientations et des façons de la vivre moins conformistes et stéréotypées qui impliquent des femmes, des personnes trans et non binaires, des milieux sociaux et sexuels plus variés sans doute »

(…) 20 minutes

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