La nouvelle commission interministérielle, censée examiner les cas de fonctionnaires soupçonnés de radicalisation, va se pencher prochainement sur le cas d’un agent de la préfecture de police de Paris ayant fait l’objet d’un signalement.
(…) la fiche de l’agent administratif transmise à la commission, précise que celui-ci “est apparenté à l’un des tueurs du Bataclan” par son épouse. Ce fonctionnaire, non armé, était en poste à l’accueil dans un commissariat.
(…) “Un jour, alors qu’il était à l’accueil, il n’a pas fait remonter comme il aurait fallu un signalement sur un possible départ en Syrie” confie à France Inter un commissaire. Par ailleurs, l’agent “refusait d’être dans un bureau avec des femmes” poursuit le commissaire. “Il demandait à se retirer pendant une heure pour faire sa prière, il portait une trace sur le front quand il revenait. On a su très vite qu’il fréquentait deux mosquées très rigoristes du département.”
Le dossier fait l’objet depuis trois ans d’une surveillance “très serrée” par le renseignement intérieur.