Comment proposez-vous de mettre en place cette “remigration”, alors qu’une grande partie des extra-européens dont vous parlez sont aujourd’hui français ?
C’est une objection récurrente qui relève davantage de l’émotion que de la raison. Il faut d’abord inverser ce postulat imposé par nos adversaires : beaucoup de ces extra-européens ne sont pas français ! Sait-on par exemple que le rappeur Maître Gims n’a pas la nationalité française et que d’autres ne l’ont jamais demandé, précisément pour des raisons identitaires ?
La remigration sera un processus progressif qui doit commencer, bien sûr, par l’expulsion systématique des clandestins, des étrangers criminels, des djihadistes, etc. Il faudra ensuite ne plus renouveler les titres de séjour des étrangers qui n’ont pas la nationalité française et, dans le même temps, mettre en place une batterie de mesures incitatives en supprimant toute une série d’avantages qui rendent la France si attractive : allocations et aides sociales, permissivité et laxisme judiciaires, tolérance à l’égard de la pratique de l’islam, etc. Beaucoup d’immigrés rentreront alors chez eux de leur plein gré. Il faut donc s’attaquer à chacun de ces axes, en interdisant par exemple le voile dans l’espace public, la construction de mosquées et le halal, en instaurant la préférence nationale dans tous les domaines…
La remigration est le meilleur moyen d’éviter la guerre civile. Il faut donc la rendre désirable. Obama, au cours de ses deux mandats, a expulsé 1,5 million de clandestins hors des Etats-Unis. Cela ne l’a pas empêché d’être considéré comme un président progressiste.
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