Emmanuel Macron s’est engagé mercredi, devant la communauté arménienne, à “mettre fin à toutes les pratiques éducatives qui ne respecteraient pas les règles, les lois et les programmes de l’école de la République”.
“J’aurai à m’exprimer dans quelques jours sur la lutte contre le communautarisme, le séparatisme dans l’État et les ingérences étrangères qui le nourrissent”, a-t-il déclaré lors du dîner annuel du CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes).
“Les Français, quelle que soit leur origine, ne sont pas les ambassadeurs d’autres pays en France, ils sont tous enfants et représentants de la France“, a-t-il lancé, après avoir été interpellé sur les agissements de la Turquie.
“Non, l’école de la République ne sera pas le lieu où les identités s’affrontent”. “Je serai sur ce point intraitable”, a-t-il assuré, devant plusieurs centaines de membres de la communauté arménienne réunis dans un hôtel parisien. (….)
“Vous avez dénoncé le déni”, a approuvé Emmanuel Macron, “c’est l’établissement scientifique d’une intentionnalité claire dans le crime organisé, permettant de faire le travail d’histoire, de mémoire et de justice. Vous avez sorti ce que certaines voulaient replonger dans l’oubli, le négationnisme”. “C’est une pierre essentielle dans ce débat profondément politique avec les dirigeants turcs”, a-t-il ajouté.
“On ne construit aucune grand histoire sur un mensonge, aucune politique sur un révisionnisme ou un négationnisme”, a-t-il insisté en allusion à la Turquie, dénonçant “l’ombre portée d’une stratégie qui vise un nouvel expansionnisme en Méditerranée orientale, nier les crimes et vouloir retrouver la force du passé, un passé fantasmé, très largement”.