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Les diplômés travaillent notamment dans des associations ou des cabinets qui conseillent les organisations dans leurs politiques d’égalité.

Depuis quelques années, un nouveau vocabulaire monte en puissance dans les couloirs de certaines universités françaises. On y parle d’identité genrée, d’intersectionnalité, d’hétéropatriarcat et de violences de genre. On y décortique des concepts, mais on imagine aussi des déclinaisons professionnelles de ces théories : en matière de politiques publiques, de ressources humaines, de santé, d’éducation. Tout cela dans un seul but : favoriser l’égalité entre les sexes.

L’université Lumière – Lyon-II propose ainsi, depuis 2014, pas moins de sept masters consacrés aux études de genre. « C’est le résultat d’une longue bagarre. La question du genre a mis du temps à être reconnue », relève Corinne Rostaing, responsable du master Egales, orienté sur la lutte contre les discriminations. Avec Estelle Bonnet, responsable du master en sociologie de l’égalité du genre et des organisations, elle avait dirigé plusieurs enquêtes sur l’égalité professionnelle auprès des entreprises. Les deux chercheuses avaient alors réalisé « qu’il y avait un vrai besoin de développer des métiers dans ce domaine ». « On a donc créé des parcours pour répondre aux besoins du marché et pour les décrypter », explique Estelle Bonnet.

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