La mère de Christopher, 31 ans, « ne comprend pas » comment son fils, « qui n’avait jamais rien fait de mal avant », a pu « basculer ». « Le ciel nous était déjà tombé sur la tête quand il nous a annoncé qu’il allait se convertir à l’islam, il y a trois ans. Mais là… ».
Après sa conversion, rien ne va plus entre Christopher et ses parents. « Plus moyen de parler. C’était la guerre permanente. Il ramenait tout à l’islam. Il fallait suivre toutes les règles : pas de cochon, pas d’alcool, pas d’autres hommes dans la pièce quand sa femme venait, plus de bises à ses tantes. Nous, on est catholiques non pratiquants. Tout ça, c’était impensable pour nous ».
Il devient « méconnaissable », grossit, se laisse pousser barbe et cheveux. Bien sûr, quand leur fils s’est converti, les parents ont pensé à un risque de radicalisation. « On en a parlé. Il nous répondait qu’il ne fallait pas faire d’amalgames ».