31/01/2020
Le directeur de l’Institut d’études politiques (IEP) de Lille, Pierre Mathiot, a porté plainte pour “pour diffamation, injures et menaces de mort”, a annoncé l’établissement jeudi 30 janvier. Cette annonce intervient une semaine après l’annulation par la direction d’une conférence à laquelle devait participer Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles. Cette conférence, organisée par une association de l’IEP, portait sur le thème “A droite, où en sont les idées ?”.
27/01/2020
21/01/20
https://twitter.com/MohamedLOUIZI/status/1219377357485740032
https://twitter.com/MohamedLOUIZI/status/1219497130672447489
"On censure des personnes pour leur opinion dans les universités.
Il y a un manque de tolérance absolue et de pluralisme.
Aujourd'hui, il paraît normal d'annuler des gens qui se revendiquent de droite.
C'est préoccupant pour le débat public …" – @geoffroylejeune pic.twitter.com/Rc4ptiywQj— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) January 21, 2020
20/01/20
Petit à petit, la pratique devient règle : sous la pression de la gauche, une conférence à laquelle devaient participer le directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, Geoffroy Lejeune, et l’avocat Charles Consigny, a été annulée par le directeur de Sciences Po Lille. L’événement devait se dérouler mercredi 22 janvier à l’initiative de « L’Arène de l’IEP » de l’école lilloise. Une association qui revendique, sur son site, de « promouvoir et de faire vivre le débat au sein » de l’établissement. « L’association est totalement apolitique, et son unique prétention est d’offrir aux étudiants l’occasion de construire, conforter et échanger leurs opinions », peut-on encore lire.
Mais le débat ne « vivra » pas mercredi, a annoncé le directeur de Sciences Po Lille, Pierre Mathiot. « J’ai fait savoir aux organisateurs que si le thème de la conférence et le déroulé qui en était prévu, notamment la présence d’un enseignant chercheur comme modérateur, correspondaient à mes attentes, en revanche la participation de l’un des invités ne m’apparaissait pas souhaitable », a-t-il écrit sur Facebook.
[…]
Merci Charles. Je suis triste de ne pas pouvoir exprimer nos désaccords mercredi à Lille, mais nous trouverons bientôt un espace de liberté sans mini-censeurs et apprentis bolchéviques pour le faire ! https://t.co/jMzJvEYsy3
— Geoffroy Lejeune (@geoffroylejeune) January 20, 2020