Les forces françaises de l’opération Barkhane, engagée au Sahel contre les actions de plus en plus meurtrières des groupes jihadistes, vont passer de 4.500 à 5.100 hommes d’ici fin février, concrétisation militaire de la volonté de la France de renverser le rapport de force sur le terrain.
“L’essentiel des renforts sera déployé dans la zone dite des trois frontières” (Mali, Burkina Faso, Niger”, a indiqué dimanche un communiqué signé de la ministre des Armées Florence Parly. “Une autre partie de ces renforts sera engagée directement au sein des forces du G5 Sahel pour les accompagner au combat”.
Ces 600 militaires supplémentaires, essentiellement au sol, seront accompagnés d’une centaine de véhicules (blindés lourds, blindés légers et logistiques) et seront déployés d’ici la fin du mois, a appris l’AFP de source militaire.