Les professionnels s’inquiètent des aumôneries musulmanes soumises au manque de candidats et à un turnover record.
Ils sont une dizaine selon l’Administration pénitentiaire, entre trente et trente-cinq d’après les organisations syndicales. Ces agents de l’Administration pénitentiaire auraient été repérés comme des surveillants de prison radicalisés islamiques. Les barbus des Baumettes, qui avaient tenté de se regrouper à l’établissement spécialisé pour mineurs de Lavaur ont certes défrayé la chronique, à l’été dernier tout comme plus récemment, ce surveillant en poste à la «souricière» du palais de justice de Paris, écarté à la demande des chefs de juridiction, le procureur Rémy Heitz et le président Jean-Michel Hayat.
Deux cas qui témoignent à eux seuls de la difficulté pour l’Administration pénitentiaire d’exfiltrer des personnels jugés à risque. Car en l’absence de faute de service, même les muter est compliqué, sinon impossible. Aussi le suivi et la surveillance discrète sont souvent le seul protocole possible. D’autant que les signalements émanent des chefs d’établissement informés par les surveillants