Il est reproché à Thierry, un Guyanais âgé de 27 ans, d’avoir à deux reprises, à Avignon les 28 et 31 janvier 2019, agressé sexuellement sa compagne. Le 31 janvier, cette dame s’est réfugiée chez son ex-belle-soeur et a appelé les services de police qui, à leur arrivée au domicile, ont été insultés par Thierry qui s’est violemment rebellé.
“Un homme ne peut être accusé d’avoir violé sa femme”
Il ressort des débats qu’après avoir mis des “calbotes” sur la tête et des tapes sur les fesses de sa compagne, Thierry lui aurait imposé, à deux reprises, des rapports sexuels, malgré ses supplications et ses pleurs. Thierry pour qui “un homme ne peut être accusé d’avoir violé sa femme” se positionne en victime. Il dit avoir été “marabouté” et être “en prison pour rien“.
Cet homme assure que sa compagne “qui a fait une fausse déclaration” a tenté de l’empoisonner et sa belle-soeur aurait pris “le contrôle de son corps” en lui “mettant un petit bonhomme dans le ventre“. Il a ainsi “le diable dans la tête” et jure “sur la vie de mon père qui est mort” qu’il n’a “jamais violé de la vie“. Si au cours de l’instruction, il a plusieurs fois menacé de mort sa compagne, c’est en raison de sa volonté de l’écarter de sa vie. “Vous, vous êtes bien mais ma femme, elle est folle” déclare le prévenu à la présidente Gruson qui tente de le calmer, afin de conserver une certaine sérénité aux débats.
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