Dans la plupart des collèges, les élèves s’assoient souvent où ils le souhaitent lorsqu’ils s’attablent à la cantine pour le déjeuner. Au Greve Gymnasium, c’est différent. Ici, le choix a été fait d’établir une règle de «places fixes» afin que les étudiants ne se regroupent pas selon leur appartenance ethnique.
C’est ce qu’écrit le Berlingske.
Dans ce lycée de Zélande, environ un élève sur cinq est d’origine non occidentale (…)
À la cantine scolaire, les élèves non occidentaux se regroupaient toujours en s’asseyant et de nombreux élèves d’origine danoise, de leur côté, en faisaient de même.
«Nous travaillons pour obtenir de la mixité dès le début (…), car nous ne voulons pas de groupes ethniquement divisés dans le cadre de l’école. Nous mettons donc des pancartes sur les tables », explique la directrice du Greve Gymnasium, Mette Trangbæk.
Le Berlingske avait lui-même déjà rapporté fin janvier que les étudiants issus de l’immigration avaient de plus en plus tendance à se regrouper dans les mêmes collèges et que cette évolution était inquiétante.
Plusieurs chefs d’établissement ont également indiqué, à ce sujet, que ce phénomène pouvait clairement avoir un impact négatif sur l’environnement scolaire et social de l’école. C’est le cas des collèges dans lesquels plus de 30 pour cent des élèves ne sont pas d’origine occidentale.
Au Greve Gymnasium, ils ne sont «que» 20%, mais malgré le système des places fixes à la cantine auquel s’ajoutent d’autres exigences strictes, les deux groupes sont toujours tentés de se séparer.