Recul, rapprochement ou retraite politique… le bureau politique et le secrétariat national Parti socialiste ont été profondément renouvelés.
Ils sont partis à La République en marche (LRM), ont pris la tangente un peu plus à gauche, ou se sont reconvertis en dehors de la politique. […].
Le parti, qui détenait il y a peu la présidence de la République, les grandes villes, les régions et contrôlait la majorité parlementaire, a durement subi la déferlante de 2017, avec des scores électoraux historiquement bas aux législatives, puis aux européennes de 2019. La crise n’a pas épargné les instances dirigeantes du parti, comme le montre l’étude de l’organigramme du PS de 2015, menée par Les Décodeurs. Si certains « barons » sont restés fidèles au poste (la maire de Lille Martine Aubry, Julien Dray, François Rebsamen…), selon notre décompte, sur les 156 secrétaires nationaux et membres du bureau national en place en 2015, 63 % ont quitté leurs fonctions dirigeantes. […]