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Peut-être s’agit-il de l’un des trois hommes encagoulés, armés et gantés, qui ont ligoté les deux septuagénaires en présence de leur petit-fils de trois ans,puisque Bialy l’assène avec force : en ce qui le concerne, il n’a “rien à voir dans cette affaire de séquestration”.

“Vous croyez vraiment que vous êtes crédible ?”, le questionne l’avocat général, Thomas Monier. “Je dis juste la vraie histoire aujourd’hui”, rétorque Bialy, dont les versions, à géométrie variable, ont émaillé les déclarations durant toute l’instruction.

À entendre son camarade de box, Kalifa Fofana, lui non plus n’était pas présent dans le pavillon du président d’Emmaüs, lequel, trois ans après l’agression dont il a été l’objet, confesse avec émotion la “trouille” qui l’a envahi, ce matin-là. “J’ai vite senti qu’il ne fallait pas que j’agace celui qui tenait l’arme sous mon menton”,rapporte la victime, la voix nouée par l’émotion, face aux jurés de la cour d’assises.

Face à ces dénégations, le troisième accusé, Jordan G., oppose des déclarations accablantes. Il reconnaît avoir accompagné les deux autres à Paris, pour tenter de trouver un acquéreur susceptible d’acheter la fameuse Audi.

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L’article dans son intégralité sur La République du Centre

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