Les autorités indonésiennes ont affirmé ne pas avoir l’intention de rapatrier leurs quelque 700 ressortissants qui ont rejoint le groupe djihadiste Etat islamique (EI) au Moyen-Orient, sauf peut-être quelques enfants, par peur de compromettre la sécurité du pays.
Cette question a fait l’objet de débats virulents dans le pays qui compte la plus importante population musulmane au monde alors que le président Joko Widodo s’est prononcé contre le rapatriement des djihadistes et de leurs familles partis en Syrie ou dans d’autres pays.
«Nous avons décidé que le gouvernement devait fournir des garanties de sécurité aux 267 millions de citoyens indonésiens», a déclaré mardi soir le ministre coordinateur de la Sécurité Mahfud MD, à l’issue d’une rencontre avec le président près de la capitale Jakarta. «Si ces combattants terroristes étrangers revenaient à la maison, ils pourraient devenir un virus dangereux», a-t-il ajouté. (…)