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À Athènes, environ 200 personnes se sont réunies devant le ministère de l’Intérieur pour protester contre le projet d’ouverture de nouveaux camps de réfugiés sur plusieurs îles de la mer Égée, dont Lesbos et Samos. Un projet parallèle à la fermeture des camps actuels, où les conditions de vie sont unanimement condamnées.

Panos Telais vient de l’île de Lesbos, où se situe Moria, le plus grand camp d’Europe. Un camp qui « accueille » plus de 20 000 demandeurs d’asile, soit sept fois plus que le nombre de places théoriquement disponibles. Sous son béret, le manifestant à la retraite souligne la pression qui pèse sur la population locale.

« Mytilène, la capitale de Lesbos, compte 30 000 personnes en tout et pour tout. À quoi peut-on s’attendre ? Ce sont des gens face à d’autres gens. Il faut aussi envoyer les réfugiés ailleurs en Grèce, puis la majorité d’entre eux doit être répartie dans d’autres pays », explique-t-il à notre correspondant à Athènes, Joël Bronner.

« Où est l’Europe ? » renchérit Yannis Laroutaris, son voisin dans la manifestation. L’homme aux cheveux blancs tient un panneau où est inscrit «Moria ne peut pas vivre sous la menace». « Nous sommes de l’île de Lesbos. Nous ne voulons plus d’étrangers sur notre île. Nous voulons vivre entre Grecs. Entre purs Grecs ! Nous n’avons besoin de personnes d’autres. Laissez-nous tranquilles ! Laissez-nous tranquilles ! », s’emporte-t-il.

(…) RFI.fr


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