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Il faut “rétablir la peur du gendarme” sur internet, en permettant notamment à la justice et à la police d’intervenir plus rapidement en cas de violation de la loi en ligne, a estimé aujourd’hui le secrétaire d’État au numérique Cédric O, après l’affaire Griveaux.

Aujourd’hui, on considère communément que ce qui est en ligne c’est moins grave que ce qui est commis dans la vraie vie. Il faut inverser la logique” a déclaré le secrétaire d’État.

Aujourd’hui, quand vous avez 100, 1 000 injures antisémites ou homophobes, la justice a du mal à aller les chercher dans la temporalité qui est celle d’internet” , “Si vous jugez quatre mois plus tard, ça ne sert à rien donc nous devons mettre à jour nos processus judiciaires – ce n’est pas qu’un problème français c’est un problème dans le monde entier” a-t-il dit.

Nous sommes efficaces” sur le retrait de contenus liés au terrorisme et à la pédopornographie, mais “nous sommes peu efficaces sur des dérives un peu moins graves” comme celles du cyber-harcèlement, a-t-il estimé.

“Les réseaux sociaux doivent se voir appliquer une supervision, un contrôle systémique”, a-t-il ajouté, en laissant entendre qu’une première étape se ferait au niveau européen.

(…) La Provence

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