Adieu bavette, poulet rôti et côte de bœuf? Dans quelques années, voire quelques décennies, la viande telle qu’on la connaît aujourd’hui pourrait-elle être coiffée par d’autres sources de protéines? Comment nourrir 9 milliards d’être humains d’ici 2050 alors que l’élevage est responsable de près de 20% des émissions de gaz à effet de serre ? BFMTV.com fait le point.
Quel avenir pour la viande classique?
[…] “Nous avons des filières d’excellence en France et nous prenons en compte les attentes sociétales sur la santé, l’environnement et le bien-être animal en renforçant le cahier des charges de l’éleveur au transformateur, comme en réduisant l’usage des antibiotiques. D’où notre volonté de monter en gamme et de passer de 3 à 43% de la viande de bœuf en label rouge.” déclare Dominique Langlois, le président d’Interbev – l’Association nationale Interprofessionnelle du bétail et des viandes.Mais pour les autorités françaises, il est urgent de trouver d’autres formes de protéines. Un rapport commandé par le ministère de l’Agriculture a conclu en 2018 que l’Union européenne avait besoin “d’accroître la production de protéines” pour “diminuer sa dépendance aux importations de pays tiers“, évoquant comme pistes les plus prometteuses insectes et protéines végétales. […] “Les insectes comestibles contiennent des protéines de haute qualité, des vitamines et des acides aminés (…) les grillons ont besoin de six fois moins de nourriture que les bovins, quatre fois moins que les moutons et deux fois moins que les porcs et les poulets pour produire la même quantité de protéines“, met en avant la FAO. […]