Il est à nouveau candidat. Samy Debah, symbole de l’islam politique, avait obtenu 55 % des voix aux législatives en 2017.
Désormais, il vise le fauteuil de maire de Garges-lès-Gonesse, cette ville de banlieue du Val-d’Oise, de 42.000 habitants. Le spectre du vote communautariste inquiète ses rivaux, dans une commune où les perspectives électorales sont incertaines et le taux d’abstention très élevée. Parcourir les allées du marché Saint-Just de la ville, c’est un peu faire le tour du monde. Un monde où, à moins d’une demi-heure de Paris, l’Europe serait comme absente.