Interrogée sur Europe 1, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, regrette que des personnes fichées à l’antiterrorisme puissent se présenter aux élections et affirme craindre «l’entrisme des islamistes».
La fondatrice du mouvement Libres ! tente tout d’abord de redéfinir les contours du problème. Pour elle, il faut interdire les listes communautaires. L’ancienne élue Les Républicains donne ainsi l’exemple d’Abdelaziz Hamida, fiché S et candidat à la mairie de Goussainville. Dans une interview à L’Opinion, il a ainsi déclaré en octobre dernier que sur sa liste il y avait « des Français, des Noirs, des Turcs, des Arabes… » Une sortie médiatique qui avait déjà fait réagir Valérie Pécresse à l’époque. Sur Twitter, elle avait alors répété qu’il n’y a « QUE des Français (ou des Européens) » sur une liste municipale.
Valérie Pécresse : "Les listes communautaires doivent être interdites (…) C'est un problème marginal dans des municipales (…) Le sujet c'est l'entrisme des islamistes sur des listes"#Europe1 pic.twitter.com/6aFXcaLiLM
— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) February 19, 2020
Pour Valérie Pécresse, « le sujet aujourd’hui, c’est l’entrisme des islamistes sur les listes y compris à des places stratégiques sur des listes qui seront estampillées par des partis classiques ». Pour Valérie Pécresse, la solution est donc législative. Au mois de novembre 2019, députés et sénateurs de son mouvement avaient ainsi proposé une loi visant à « rendre inéligibles les candidats radicalisés islamistes aux municipales. […]