Fdesouche

Quand on débarque de son village natal, l’excitation de la découverte de la métropole se mêle instantanément à des déconvenues ponctuées de désarroi.

«On peut retrouver à Paris des jeunes ruraux enfants d’ouvriers, mais ce sera plus rare pour eux de rester vivre dans cette ville où le coût de la vie est élevé.»«Il y a tellement de gens que c’est compliqué de dire que tu appartiens à quelque chose. C’est tellement grand, tu te sens comme une aiguille dans une botte de foin», regrette Juliette, pour qui la solitude devient un exutoire subi, corrélé à un refus de se fondre dans un environnement dans lequel elle ne se reconnaît pas.

«La perte d’identité est particulièrement forte chez celles et ceux qui, en plus de changer de lieu de vie, changent de milieu social.»

Fdesouche sur les réseaux sociaux