01/03/2020
29/02/2020
28/02/2020
27/02/2020
Mercredi soir, environ 2000 personnes se sont rassemblées devant une caserne où se trouvaient les policiers et ont tenté d’y pénétrer. La police antiémeute a riposté avec du gaz lacrymogène. (Le Devoir)
Devant la colère des habitants contre les forces antiémeutes, le porte-parole du gouvernement, Stelios Petsas, a annoncé mercredi soir qu’« une partie des policiers » arrivés sur les îles la veille de la Grèce continentale pour renforcer la sécurité « allait quitter les îles ».
(…) La police grecque a utilisé des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc contre les manifestants mercredi soir, alors que les émeutes entraient dans leur troisième nuit consécutive.
Les manifestants ont pris pour cible plusieurs endroits, dont une caserne militaire près du village de Pagani à Lesbos, où sont logés les policiers.
D’autres lieux ont été pris pour cible, notamment les sites destinés à la construction d’installations pour les migrants à Lesbos et le port de Chios, par lequel les policiers ont été transportés depuis le continent.
26/02/2020
Cinquante-deux agents de la police anti-émeute et dix manifestants ont été blessés mercredi lors de grands affrontements jamais survenus sur les îles de Lesvos et de Chios contre la création de nouveaux camps de migrants.
Lesbos: les images d'affrontements entre policiers et habitants contre la construction de camps de migrants pic.twitter.com/BBBkJv8Un3
— BFMTV (@BFMTV) February 27, 2020
Les principales protestations ont eu lieu dans la région de Diavolorema, Kavakli et Karava à Lesvos, où le gouvernement exproprie des terres pour construire les centres. Pendant les affrontements, les habitants ont lancé des pierres à la police qui a répondu avec des gaz lacrymogènes, blessant 43 officiers et 10 insulaires, selon la police hellénique (ELAS).
(…) À Athènes, le ministre de l’immigration Notis Mitarakis a appelé au calme, notant que la méfiance des insulaires à l’égard de toute annonce du gouvernement est “largement justifiée”.
“Malheureusement, il y a des incidents qui ternissent l’image des îles et créent une tension croissante, qui devra être rapidement réduite dans les prochaines heures”, a-t-il déclaré. (…)
Grèce – Les habitants de l’île Chios, furieux de la détermination du gouvernement à poursuivre la création de centres pour les migrants sur les îles, ont fait irruption mercredi dans un hôtel près du chantier et ont attaqué huit policiers qui y sont hébergés.
Selon la police grecque, les policiers ont été blessés, alors que l’on craint que les manifestants aient également volé du matériel.
Les officiers font partie de plusieurs unités envoyées dans les îles de l’est de la mer Égée pour empêcher les habitants d’arrêter la construction des camps sur les sites sélectionnés.
À Lesvos, les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de personnes qui tentaient de s’approcher d’un site destiné à la construction un nouveau centre pour migrants. Deux officiers et deux habitants ont été blessés.
Les îles grecques de Lesbos, Chios et Samos, proches de la côte turque, menaient mercredi 26 février, une grève générale pour protester contre la construction de nouveaux camps pour les migrants.
Pour le deuxième jour de suite à Lesbos, les manifestants ont fait face à la police antiémeute près de la ville de Mantamados, proche du site prévu pour la construction d’un camp de 7 000 personnes.
De petits groupes ont jeté des pierres vers la police, qui a répondu avec du gaz lacrymogène et des grenades aveuglantes. « Nous sommes en temps de guerre. [La police] a les armes, nous avons nos cœurs et nos âmes », a déclaré le père Stratis, un prêtre local.
(…) Les habitants des îles se plaignent depuis longtemps des problèmes d’insécurité et de santé publique que causent, selon eux, les migrants et s’opposent aux projets de construction de nouveaux camps du gouvernement.
(…) “Il y a une limite à notre patience. Ils réquisitionnent des terres et amènent la police anti-émeutes, utilisent les lacrymogènes contre les gens. Sommes-nous en guerre ?”, s’est indigné Stratos Paspalas, un boucher à la retraite.