A Saint-Denis, la chaîne humaine lancée en mai dernier par les parents d’élèves n’a pas révolutionné les habitudes des trafiquants.
Elles avaient forcé le respect en formant une chaîne humaine autour de l’école Hugo-Balzac à Saint-Denis, en mai dernier. Ces mères lassées du trafic de drogue à la porte des établissements de leurs enfants ont tenu plusieurs mois, reconstituant chaque jour ce cordon sanitaire devant les grilles.
Nadine, l’une des plus impliquées dans la mobilisation, se rend à l’évidence : « Cela n’a pas changé grand-chose au niveau du trafic. ».
