Le chef du parti des Démocrates de Suède (SD, extrême droite), Jimmie Akesson, prend un selfie à l’aéroport d’Istanbul, le 6 mars. AP
Les leaders politiques suédois promettent de défendre les frontières du royaume face à l’éventualité d’une nouvelle crise migratoire.
« La Suède est pleine. » Voilà le message qu’est venu délivrer Jimmie Akesson, le leader de l’extrême droite suédoise, mercredi 4 mars, à la frontière entre la Turquie et la Grèce. Accompagné de son directeur de cabinet et de plusieurs photographes, le patron des Démocrates de Suède (Sverigedemokraterna, SD) était arrivé la veille, dans la ville d’Erdine, dans l’ouest du pays. Il a passé les jours suivants à distribuer des tracts aux migrants, les avertissant en anglais : « Ne venez pas chez nous. Nous ne pouvons pas vous donner plus d’argent, ni vous fournir de logement. Désolée pour ce message. » Signé : « Le peuple suédois. »
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