Fdesouche

L’arrivée massive de résidents secondaires crée un certain émoi à Belle-Île-en-Mer (quelque 5 500 résidents à l’année), où aucun cas de coronavirus n’a encore été confirmé.

«En chômage technique, nous sommes avec deux enfants dans un appartement de 60 m². Nous préférons nous isoler à Sauzon, où nous avons une résidence secondaire», confiait ce mardi matin un couple de Parisiens sur la place du marché resté ouvert. Comme eux, de nombreux résidents secondaires ont fait le choix de quitter leur résidence principale, anticipant les restrictions de déplacements et faisant fi des alertes sanitaires. « Il serait dommage que cet afflux de visiteurs aggrave la situation plutôt bien contenue jusqu’ici dans le territoire», s’alarme un médecin du pays d’Auray, qui constitue l’un des premiers foyers épidémiques apparus en France, et où les établissements scolaires sont fermés depuis déjà 15 jours.

«C’était déjà tendu sur le bateau, lundi après-midi… On est passé in extremis. Et l’accueil des Bellilois est glacial : ils nous reprochent d’apporter le virus, de vider les rayons des supermarchés et de risquer de prendre les rares lits d’hôpital», résume Mathilde, venue se réfugier à Locmaria avec sa fille. […]

Le Télégramme

Fdesouche sur les réseaux sociaux