Deux médecins originaires du Haut-Rhin et de Moselle sont décédés dimanche des suites d’une contamination au coronavirus, a-t-on appris lundi 23 mars 2020 auprès de la clinique et du maire de la commune où les deux professionnels exerçaient. Un minute de silence a été organisée pour honoré la mémoire de Jean-Jacques Razafindranazy, médecin urgentiste qui exerçait au CHU de Compiègne, décédé du Covid-19.
Une minute de silence à l'hôpital de Compiègne en hommage au médecin décédé du coronavirus pic.twitter.com/wkz1LEgKAp
— BFMTV (@BFMTV) March 23, 2020
À Mulhouse (Haut-Rhin), Jean-Marie Boegle, gynécologue-obstétricien de 66 ans, est mort des suites du Covid-19, a indiqué dans un communiqué la clinique du Diaconat, où ce médecin exerçait depuis 35 ans, faisant preuve d’une exemplarité sans faille.
Il avait contracté le virus auprès de l’une de ses patientes lors d’une consultation au sein de son cabinet, affirme encore le communiqué de la clinique. […] En Moselle, Sylvain Welling, généraliste de 60 ans, est décédé à l’hôpital de Saint-Avold où il avait été admis pour des problèmes respiratoires, a indiqué Gilbert Weber, maire de la commune mosellane de L’Hôpital, où le médecin exerçait.
Il avait été admis jeudi dans l’établissement où il est décédé samedi dans le service de réanimation Unité COVID-19, a indiqué dans un communiqué l’hôpital de Saint-Avold. […]
Le Dr Jacques Razafindranazy est mort samedi.
« Mon père, ce héros ». C’est dans une publication bouleversante rédigée sur les réseaux sociaux qu’un de ses enfants a annoncé la nouvelle. Le médecin urgentiste Jean-Jacques Razafindranazy, qui exerçait au sein du centre hospitalier de Compiègne (Oise), est décédé. Le médecin âgé de 68 ans exerçait à Compiègne depuis « quatre ou cinq ans ». Il a été infecté par le Covid-19 début mars. Son état s’est « rapidement dégradé » ces derniers jours, selon un collègue.
Rien ne permet pour l’heure de savoir comment l’homme a été touché par le coronavirus. Mais le professionnel aurait été confronté, dans l’exercice de ses fonctions, aux premiers patients contaminés dans le département. « Les précautions étaient alors moindres, en tout cas pas adaptées », confie une source hospitalière. A l’hôpital de Compiègne en effet, le tout premier malade du coronavirus avait dans un premier temps été soigné comme tout autre patient, sans mesure de précaution particulière.