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Face au confinement imposé à chacun dans le cadre de la crise liée au coronavirus, le cas des populations migrantes installées dans des camps de bric et de broc interroge riverains et élus. Ont-ils compris les consignes? Pourquoi les voit-on encore se déplacer en groupes dans les rues? Selon le préfet de Seine-et-Marne, Thierry Coudert, « tout est mis en place pour organiser des ravitaillements et permettre ainsi le respect du confinement ».

A Dammarie-les-Lys en tout cas, la question se pose pour les Moldaves qui occupent depuis des mois l’ancienne entreprise Eiffage avenue Montaigne où ils ont installé un campement. Ils étaient 432 en septembre dernier et près du double fin 2019. Sur les réseaux sociaux, des habitants s’inquiètent de les voir sortir, prendre le bus, faire des courses comme si de rien n’était.

Le Parisien

« Alors que la plupart des Dammariens sont confinés, je ne comprends pas que certains jeunes Roms se regroupent et se baladent partout, en faisant les poubelles et en se rendant par bandes à la supérette », déplore un habitant de Dammarie-lès-Lys, exaspéré.

Il a ainsi pu constater un regroupement d’une quinzaine d’individus qui jouent au foot situé sur le terrain faisant face à la Résidence de Bretagne, dans la Plaine du Lys. Il a aussitôt alerté la maire et le commissariat.

« La police municipale et la police nationale sont intervenues, mais qu’ils obtempèrent, c’est autre chose, bien qu’on répète à l’envie que la situation est dangereuse et ne fait que s’aggraver, indique le maire, Gilles Battail (LR).

Actu.fr

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