Face aux violations répétées des règles de confinement dans certains quartiers sensibles, l’Etat préconise le recours aux médiateurs.
Aux premières heures du confinement, déjà, les indisciplines flagrantes dans les quartiers populaires s’affichaient en photos et en vidéos sur Twitter : attroupements, partage de chichas, parties de cache-cache avec les voitures sérigraphiées. Puis élus et policiers ont observé leur persistance : barbecue sauvage, matchs de foot, occupations de halls d’escaliers…
Les causes de ce retard à l’allumage sont multiples : “Au bout de trois ou quatre jours, il y avait encore des personnes qui ignoraient l’existence du confinement, rapporte Grégory Goupil, policier de Seine-Saint-Denis et délégué syndical d’Alliance Police Nationale. Dans certains quartiers très pauvres de Saint-Denis ou d’Aubervilliers, il y a des gens qui n’ont pas la télé ni Internet.”
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