Dans une lettre ouverte adressée à La Provence, le docteur Bernard Giral, médecin généraliste à Fontvieille et président de la CTPS (Communauté territoriale professionnelle de santé) du Pays d’Arles a exprimé la révolte des professionnels de santé à l’encontre des décideurs et de ce qu’il n’hésite pas à nommer “le scandale de la chloroquine”.
Ce médicament prôné par le professeur marseillais Didier Raoult pour combattre le Covid 19 mais dont les autorités en refusent toujours la prescription aux patients, “alors que ça ne coûte rien et que cela pourrait freiner l’aggravation de l’état des patients”. […]
Un soulèvement des professionnels de santé
Alors que le pic de l’épidémie n’est toujours pas atteint, que cinq médecins sont déjà morts, que Martin Hirsh a lancé un appel pour dire que bientôt il n’y aurait plus assez de lits ni assez de soignants en Ile-de-France, le docteur Giral apporte tout son soutien au professeur Didier Raoult et espère “un soulèvement des professionnels de santé”. […]
[…] “La colère monte chez les médecins du Grand Est.L’heure est venue du décompte des suicides des désespérés et du décompte des morts illégitimes, disparus sans traitement maximal.
On ne se moque pas des morts !
Mais viendra le jour de la libération, de ses joies, de ses peines, Viendra l’heure du jugement et des règlements de compte.
Verra-t-on les peuples méprisés et endeuillés “monter sur Paris” vêtus de gilets noirs, noirs de leurs morts sur la sépulture desquels figurera une inscription commune : “malade ayant échappé aux méfaits de la chloroquine” ?
Parmi les chants de la révolte, entendra-t-on le cliquetis métallique des crochets de boucher, naguère utilisé par vos prédécesseurs en délicatesse réciproque ? On ne se moque ni des morts, ni des soldats.”