franceinfo. Quelle est la situation dans votre établissement ? Est-ce qu’il y a encore de la place dans le service de réanimation ?
Gilles Pialoux. On est extrêmement sous tension à Tenon, notamment avec la réanimation. On avait 20 places en réanimation qui ont très vite été occupées, on est passé à 34 places en poussant les murs sur les unités de soins intensifs. On s’est organisés pour arriver à 42 places, c’est le maximum et on va l’atteindre dans les jours qui viennent.
Les hôpitaux franciliens vont-ils pouvoir tenir le choc ?
Probablement. Cela dépendra de l’importance de la vague et de comment on pourra s’organiser pour aider les réanimateurs. Certaines réanimations, notamment à Avicenne (Bobigny), ont commencé des transferts comme ça a été le cas en Lombardie, notamment vers Rouen.
[…]L’âge des patients évolue-t-il ?
Cela fait plusieurs jours, voire plusieurs semaines, que l’âge des personnes s’élargit. Ce n’est pas qu’il y a moins de personnes âgées, c’est qu’il y a aussi des personnes en-dessous de 50 ans.
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