Des chercheurs travaillant dans des universités australiennes, chinoises ou hongkongaises ont étudié des tissus de pangolins saisis lors d’opérations anti-braconnage dans le sud de la Chine. Ils ont mené des tests afin de déterminer si ces tissus contenaient des traces de différents coronavirus.
La réponse a été positive pour cinq des dix-huit pangolins étudiés. Les scientifiques ont ensuite répété la manœuvre avec d’autres mammifères et là aussi, des traces de coronavirus ont été détectées chez « une fraction » d’autres individus, relève la revue américaine National Geographic.
Les chercheurs ont ensuite analysé les séquences génétiques de ces différentes souches de coronavirus. Et découvert que celles-ci étaient très proches de celles du Covid-19, avec des taux de similitudes s’étalonnant entre 88,5 et 92,4 %. À la mi-février, des scientifiques de Guangzhou (Canton), en Chine, en étaient arrivés aux mêmes conclusions.
Selon le National Geographic, les travaux publiés dans la revue Nature montrent qu’une « petite proportion des pangolins sont porteurs de coronavirus liés à la souche responsable à la pandémie de Covid-19 ». Et cela fait du petit animal protégé « le seul mammifère autre que les chauves-souris à être infecté par les souches les plus proches du coronavirus » qui sévit actuellement partout dans le monde.