La réalité sociale des quartiers concernés n’a pas facilité la mise en œuvre du confinement.
Plus de 200 ! C’est le nombre étourdissant de verbalisations quotidiennes recensées par le commissariat du 18e arrondissement de Paris depuis la mise en place des mesures de confinement. L’amende aux tarifs élevés est normalement dissuasive notamment pour les habitants des quartiers défavorisés, où vit une majorité de Français d’origine africaine. Malgré le durcissement des mesures, les infractions aux règles de confinement n’ont pas ralenti.
Des points de fixation persisteraient au niveau des épiceries. « Les personnes en errance s’y retrouvent souvent pour acheter de l’alcool. Les courses sont devenues un prétexte de sortie à raison de plusieurs fois par jour », déplore la fonctionnaire.