Les prisons françaises sont vidées de leurs détenus pour éviter une crise sanitaire. A Villepinte, une vingtaine de détenus ont été libérés. En priorité, les dossiers de stupéfiants.
(…) « On nous demande d’en sortir beaucoup, reconnaît Ivan Guitz, JAP au tribunal de Bobigny. C’est une injonction paradoxale. On nous dit qu’il n’y a pas de danger pour les personnes, mais on demande de les sortir rapidement. »
(…) En haut de la pile des libérations anticipées figurent les dossiers de stupéfiants en fin de peine. « C’est une large majorité », précise le magistrat. Maître Steeve Ruben a ainsi pu obtenir la libération de quatre clients « stups » sans trop de problèmes. « Cela fonctionne plutôt bien à Bobigny », apprécie l’avocat.