Dans un éditorial du « Spiegel », l’attitude de Merkel, rétive aux coronabonds, est critiquée. Le débat sur la dette de guerre allemande refait son apparition…
Le passé pèse lourd à chaque fois que des tensions resurgissent entre Européens. Comme lors de la crise grecque, le passé nazi de l’Allemagne refait surface dans le débat. En 2015, dès le lendemain de son élection, Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, avait brandi l’effacement de la dette de guerre allemande pour exiger de Berlin le remboursement de quelque 150 milliards d’euros, soit environ la moitié de la dette grecque à l’époque…
Cette fois, c’est carrément un éditorial du Spiegel qui fait usage de la mauvaise conscience allemande pour faire pression sur Angela Merkel.