Esli Balatova, une étudiante d’origine russe, âgée de vingt ans, dénonce le harcèlement sexuel dont elle est victime dans les rues de Bruxelles. Pas plus tard que cette semaine, Esli Balatova a été poursuivie par deux hommes qui lui ont ensuite proposé cinquante euros en échange d’une fellation. Cette énième agression est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Kijk hoe disgusting ik gewoon elke dag word aanbekeken. Elke dag all day. Gewoon een stuk vlees.
Ik vraag me af hoe sommige mannen zouden reageren als mannen op dezelfde manier hun moeder zouden aanstaren. Oh what i was wearing? Broek en hoodie. BUT IT SHOULDNT EVEN MATTER!!! pic.twitter.com/73VOrStebs— Esli Balatova (@EsliBalatova) April 9, 2020
Un phénomène qui s’est encore aggravé depuis l’entrée en vigueur des mesures contre le coronavirus, explique-t-elle au journal Het Laatste Nieuws. […] Lorsqu’elle va faire ses courses, Esli se retrouve régulièrement seule face à des groupes d’hommes qui n’en ont manifestement rien à faire du confinement. “Si je ne m’arrête ou ne me retourne pas, ils commencent à m’insulter”, explique-t-elle.
Prise de panique, la jeune femme a accéléré le pas pour rentrer à son kot, situé dans le quartier de la gare du Midi. Ses agresseurs ont insisté, l’ont poursuivie et l’ont insultée d’une façon que nous ne retranscrirons pas ici. Heureusement, Esli a pu regagner son logement saine et sauve. Elle n’ose cependant penser à ce qu’il se serait produit si elle n’avait pas réussi à leur échapper.
Au moment des faits, la jeune étudiante portait un pull à capuche et un pantalon. Une question qu’on ne devrait même pas se poser, s’énerve-t-elle. Il n’empêche, que se serait-il passé si elle avait mis un short ou une jupe, demande-t-elle au quotidien flamand. […]