Lors de son allocution, Emmanuel Macron, a annoncé qu’à partir du 11 mai, crèches, écoles, collèges et lycées rouvriraient « progressivement » leurs porte. Le 10 avril dernier, le Premier ministre de la province du Québec, François Legault, avait annoncé ne pas exclure la réouverture des écoles et garderies le 4 mai, soit trois semaines à compter de son allocution. Sa principale justification résidait dans le fait que le Covid-19 frappait moins fort chez les plus jeunes.
“Plus les enfants vont être immunisés par la maladie, moins ils vont devenir des vecteurs actifs pour les personnes plus âgées. […] Il faut comprendre que les jeunes qui pourraient attraper la maladie, avec presque aucun symptôme, c’est comme si on les vaccinait“, a-t-il illustré. “C’est la vaccination naturelle qui va s’installer“, précisait de son côté Horacio Arruda, le directeur national de la santé publique de Québec. […]
“Je ne donnerai pas le ‘OK’ pour ouvrir les écoles tant que je n’aurai pas le ‘OK’ de la santé publique et tant que je ne serai pas prêt à y envoyer mes propres enfants“, avait-il alors affirmé. […]
Une telle situation est-elle envisageable en France? Ce mardi matin, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a déjà affirmé que le retour à l’école ne serait “pas obligatoire” pour tout le monde. Entre temps, une pétition contre la réouverture des établissements scolaires, qui avait déjà recueilli près de 25.000 signatures en milieu de matinée, a été mise en ligne.