🗣”Je n’ai pas pu voir mon père une dernière fois avant qu’il meure alors que j’avais le droit de le voir”
Patrice a fait 300km pour dire au revoir à son père mourant. À l’Île de Ré, un gendarme l’a verbalisé et obligé à repartir.
📺Un témoignage bouleversant @audrey_crespo pic.twitter.com/wrg29zsxfc
— LCI (@LCI) April 16, 2020
Un homme, qui voulait faire ses adieux à son père, mourant, a été contrôlé par un gendarme qui a jugé son motif de déplacement non-valable en cette période de confinement imposé pour lutter contre le coronavirus. Celui-ci a été forcé de faire demi-tour et de rentrer chez lui, après avoir parcouru 300 km.
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Afin d’éviter d’être dans l’illégalité, il contacte la gendarmerie de son département avant son départ. On lui assure que c’est bel et bien un motif familial impérieux et qu’il ne devrait pas rencontrer de problèmes.
Un gendarme inflexible
Patrice part donc le samedi matin en voiture. Il est contrôlé à l’entrée de l’autoroute, son “motif impérieux” est validé par les gendarmes. Mais lorsqu’il arrive à l’île de Ré, à la sortie du pont, et qu’il n’est plus séparé que par 3km de l’Ehpad de son père, celui-ci se fait contrôler une nouvelle fois, cette fois par un maréchal des logis, inflexible. Pour lui, le motif n’est pas impérieux. Il lui met une amende.
[…]Son père est mort ce mercredi matin. Patrice Dupas est revenu à l’île de Ré, cette fois pour visiter la chambre funéraire.
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