Le Covid-19 n’a pas éteint l’activisme et les rêves de grand soir de l’ultra-gauche et des groupes anarchistes en France. Alors que la sortie du confinement se profile, les services de renseignement constatent que des violences attribuées à cette mouvance sont recensées sur tout le territoire. Si de nombreuses inconnues subsistent sur l’ampleur que prendront ces troubles quand les déplacements seront de nouveau permis, les services essaient d’anticiper un retour à la normale perturbé par la récession économique. Une façon d’éviter au gouvernement d’être pris au dépourvu, comme ce fut le cas avec la crise des « gilets jaunes ».