De nombreux riverains ont constaté que les trafiquants et usagers de drogue étaient peu inquiétés par les forces de l’ordre depuis le début du confinement. Une situation qui inquiète également le maire du 19e arrondissement, François Dagnaud.
“C’est devenu une zone de non droit. ” Voilà le constat fait au micro de BFM TV par une habitante du quartier de Stalingrad, dans le 19e arrondissement de Paris, à propos du trafic de drogue. Selon elle, la vente et la consommation de crack, notamment, n’ont pas ralenti avec le confinement. Pire, depuis que les rues aux abords de la place se sont vidées, les trafiquants et consommateurs sont encore moins inquiétés.
“Ils sont là toute la journée, ils consomment à la vue de tout le monde, ils dealent à la vue de tout le monde. Ils sont dans nos parkings. Il n’y a plus aucune intervention, de personne. Ils ne sont plus dérangés, ils sont chez eux, la rue leur appartient, notre rue leur appartient“, dénonce-t-elle.
Un sentiment partagé par d’autres habitants du quartier, préoccupés par l’impunité à laquelle font selon eux face les dealers. “Je vais être papa dans quelques mois, témoigne Frédéric, qui vient d’emménager à Stalingrad. Il y a un peu d’insécurité, donc ouais, c’est inquiétant… “. “On a pris ici pour avoir plus grand, pour avoir de l’espace pour l’enfant, pour être dans un endroit sympa et en fin de compte, on se sent en insécurité, on se dit qu’on a fait le mauvais choix… “, déplore-t-il, très ému. […]