Télétravail, robotique et… fraternité ! Le député de Lyon Bruno Bonnell (LREM) nous livre sa vision du « monde d’après », une vision qui tranche pour le moins avec tout ce que l’on a pu entendre jusqu’à maintenant. Pour le parlementaire confiné, les désirs de démondialisation, de localisme et de dirigisme économique portent en eux que les germes du repli…
Je crois que la mondialisation est inarrêtable. On ne peut pas la réduire à une pathologie économique, la mondialisation fait partie de l’humanité qui cherche à parcourir le monde depuis ses origines. Reconnaissons toutefois qu’elle s’est égarée. Les échanges sont nécessaires à monde de paix et doivent être constamment encouragés. […]
Le localisme, c’est la version terroir du populisme. Il porte les germes de l’exclusion. Le « c’est mieux si ça vient de près de chez nous » risque de se réduire à « c’est mieux chez nous ». Je ne souhaite pas une France de poissons rouges tournant en rond dans un local. En revanche, il est essentiel de redonner du pouvoir aux territoires. […]