Et si on profitait de ce confinement pour réfléchir vraiment à l’autofellation ?
La pratique de l’autofellation a plein de choses à nous apprendre sur la vie, sur l’amour et sur nous-mêmes.
Tout se passe bien pour Al Eingang. Confiné chez lui à Philadelphie, de manière « assez stricte », ses amis lui manquent bien sûr mais il « s’auto-suce » comme d’habitude. Un peu plus souvent peut-être, concède-t-il, avant d’ajouter que la solitude ne lui pèse pas vraiment. Et parce qu’il a le sens de l’humour, il résume tout ça en une blague.
« Je suis quelqu’un de plutôt content tout seul comme vous pouvez l’imaginer ! »
A 60 ans, cet homme qu’on pourrait sauvagement désigner comme le spécialiste de l’autofellation dans le monde – puisqu’il tient « solosuck.com », le site le plus fourni à ce sujet – modère sa pratique surtout pour des raisons de santé. Il n’a plus 20 ans et doit donc être « bien plus prudent » pour ne pas se blesser en se contorsionnant.
La voix au téléphone raconte tout cela volontiers, sereinement. Ce coup de fil ne fut pourtant pas simple à obtenir. Al mettait du temps à répondre avant de disparaître de nouveau. J’ai lourdement insisté auprès de lui (« Al, s’il vous plaît, ne m’abandonnez pas ! Je vous écrirai un poème s’il le faut ») parce qu’en ces temps de confinement et de grande solitude sexuelle… Il me semblait qu’il était urgent d’avoir des réponses à nos questions.
- Comment et en suivant quelles méthodes est-ce possible de s’auto-prodiguer une fellation ?
- Est-ce que quand on s’auto-suce ou s’autolèche (des femmes pratiquent la chose aussi, on en parlera moins ici car c’est encore plus difficile et donc minoritaire), on est attiré par soi-même ?
- Pourquoi
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