Tout a commencé vendredi dernier par un simple contrôle d’attestations de sortie, ce jeune homme a très vite reconnu être en possession de produits stupéfiants. Mais après les palpations effectuées par les forces de l’ordre, il s’est rebellé.
Ramené au commissariat de l’Embouchure, l’individu a réussi à extraire l’une de ses mains des menottes avant de tenter le grand plongeon par une fenêtre ouverte. Il a atterri 1,80 m plus bas, sur le crâne. Avec des blessures impressionnantes.
Depuis la maison d’arrêt de Seysses, ce garçon apparaît dévasté. Ses sanglots résonnent parfois dans des débats auxquels il a pourtant refusé de participer, malgré la présence d’un interprète. « J’étais sur les nerfs à cause du Ramadan », concède le prévenu taiseux. La représentante du ministère public requiert 8 mois de prison assortis d’un maintien en détention.
L’avocate de la défense regrette une procédure semée « d’irrégularités ». Problèmes d’horaires, de rigueur dans la rédaction des procès-verbaux et un test des produits stupéfiants, avec pesée à la clé, « qui a été réalisé en l’absence du suspect et qui donc, ne sont pas recevables ! » estime l’avocate qui réclame la nullité pour la quasi-totalité des faits reprochés.
Après quelques minutes de délibéré, il est condamné à un mois de prison avec sursis. Quand il a compris qu’il allait être libéré, il a exulté : « Merci Monsieur le juge ! »
