Karima, confinée à l’hôtel avec sa fille : “Je n’avais pas mangé de viande depuis le début du confinement”
[…]Ça fait 4 ans qu’on vit dans cet hôtel [situé dans le 20e arrondissement de Paris]. On a été hébergées par le 115. Au troisième étage, il y a des femmes avec des enfants comme moi. Et à d’autres étages, d’habitude ce sont des touristes. En ce moment, il n’y a personne.
Je ne saurais pas dire combien de mètres carrés elle fait, mais notre chambre n’est pas bien grande.
[…]D’habitude, je travaille [au noir] chez trois clients. Je fais le ménage, le repassage, parfois je leur cuisine le couscous.
[…]J’ai toujours été très active. Je fais le courrier bénévolement pour une association d’aide au logement.
[…][…]Je suis venue en France en 2016 parce qu’en Algérie j’étais ce qu’on appelle ‘une femme battue’.
J’ai obtenu un visa facilement pour la France parce que j’avais des diplômes et un travail, j’étais entraîneur de judo. ‘Tu as bien fait maman’, me dit ma fille aujourd’hui.
[…]L’assistante sociale m’a donné 140 euros de bons d’achat mais ils ne sont valables que chez Carrefour ou Monoprix.
[…]Le témoignage dans son intégralité sur Info Migrants
http://www.fdesouche.com/1371421-dans-un-audit-inquietant-la-cour-des-comptes-chiffre-le-cout-de-limmigration-66-milliards-deuros-en-2019
https://www.fdesouche.com/1372131-rapport-accablant-la-cour-des-comptes-confirme-la-forte-hausse-de-limmigration-que-beaucoup-pressentaient-sans-oser-le-dire