Le Premier ministre est apparu dans la crise sanitaire «avec des qualités inverses de celles du président de la République», a estimé jeudi Marine Le Pen sur BFMTV et RMC, après que Jean-Luc Mélenchon a opposé Edouard Philippe «un homme élégant» à Emmanuel Macron un «bandit de grand chemin» dans La Tribune de Genève datée du 5 mai.
«Les Français apprécient assez peu que le Premier ministre soit considéré comme un fusible, et que le président de la République manifestement cherche à se décharger de ses responsabilités alors qu’il a été le maître d’œuvre des décisions prises pendant cette crise sanitaire», a-t-elle ajouté.
Le député et chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon avait lui opposé Edouard Philippe «un homme élégant» à Emmanuel Macron un «bandit de grand chemin». Édouard Philippe «est de droite et n’a jamais prétendu autre chose. C’est un homme élégant, d’un côtoiement agréable, un libéral assumé et qui le dit clairement», selon Jean-Luc Mélenchon. «M. Macron, en revanche, est un bandit de grand chemin. Lui-même dit qu’il a fait un hold-up sur le pouvoir! Il a trompé tout le monde. (…) Un libéral qui fait perquisitionner ses rivaux! C’est insupportable, cet opportunisme», avait ajouté l’Insoumis. […]