L’ancienne ministre socialiste Ségolène Royal, critique acerbe d’Emmanuel Macron en début d’année, a jugé dimanche 17 mai sur BFMTV qu’il n’était plus temps de «critiquer» l’exécutif, appelant à faire au contraire «converger l’ensemble des énergies».
«Tout a été dit à la fois sur les choses positives qui ont pu être faites, notamment sur les décisions économiques, et sur les failles et les manquements», a poursuivi l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007, rappelant au passage qu’elle avait pointé tôt dans la crise du coronavirus le manque de masques disponibles en France.
Progressivement de plus en plus critique de l’exécutif après avoir jugé favorablement l’élection d’Emmanuel Macron à l’Élysée, Ségolène Royal avait évoqué en début d’année l’hypothèse d’une candidature présidentielle en 2022, au nom d’une «troisième voix» entre «l’élite mondialisée» qu’incarnerait Emmanuel Macron et l’extrême droite.