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Arrivée rue du Trouillet, la foule s’arrête devant le lieu du drame et observe une minute de silence. Accrochés au poteau, de nombreuses fleurs, messages et un appel à témoin. Au pied du pilier, une photo du jeune homme, un sourire sur le visage. Dans les rangs on parle des quartiers populaires et d’une situation avec la police qui n’a fait que se dégrader. Encore plus pendant la période de confinement. Fouzia, la quarantaine, se souvient que son fils de 14 ans «s’est fait plaquer au sol» pour un défaut d’attestation dérogatoire. Une autre abonde : «Lorsque nos enfants sortent, on ne peut pas rester tranquille. On met la main sur le cœur et on attend soit un appel du commissariat, soit l’hôpital.»
(…) Libération

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