A l’origine d’une polémique, après ses propos accusant la police de violences racistes, la chanteuse s’est mêlée d’un contrôle de stupéfiants sur les quais de Seine dimanche dernier. Elle a pris à partie les policiers et défendu une délinquante.
Sa voix porte désormais plus pour ses prises de positions anti-flics que pour ses prouesses artistiques. Selon nos informations, le week-end dernier, une semaine après avoir déclaré que des jeunes, en banlieue, « se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau » par la police, la chanteuse Camélia Jordana s’est mêlée d’un contrôle pour usage de stupéfiant, s’indignant auprès des agents et haranguant les passants. « Elle se croit investie d’une mission divine, c’est consternant ! » s’afflige un policier.
Dimanche 31 mai, aux alentours de 17h sur les quais de Seine, à Paris. Trois agents de la police nationale, à la recherche d’un homme suspecté de multiples agressions, dont une sexuelle, récente, arpentent la Voie Georges Pompidou, entre le Pont au Change et le Pont-Neuf. Prises en flagrant délit de consommation de cannabis, deux jeunes femmes y sont contrôlées. Alors qu’ils reçoivent un appel radio, signalant l’individu recherché, les trois agents se décident à partir quand la situation dégénère. Une des deux femmes tente d’arracher des mains de la policière, après avoir effectué une palpation, le sachet de cannabis prélevé, puis l’insulte violemment lorsque celle-ci détruit sa cigarette confisquée : « Sale pute, bouffonne ! ». (…)
Avec son chien près d’elle, la chanteuse s’approche de la scène qu’elle se met à filmer à son tour, déclarant aux agents des forces de l’ordre être choquée par l’intervention qu’elle trouve violente. Prenant le parti de la jeune femme interpellée, Camélia Jordana se met alors à lui parler, avant de lui donner ses coordonnées en échange de celles de sa mère, afin de la prévenir des faits. Appelés en renforts, des effectifs de police font disperser la foule qui emboîte le pas de la chanteuse. « Il ne faut pas qu’elle aille ailleurs que sur Paris centre, parce que sinon, elle va vite faire une crise cardiaque », ironise un policier.