La pandémie de coronavirus ne justifie pas la libération d’une personne en détention provisoire, selon le Tribunal fédéral. À condition que les recommandations de l’OMS et de l’OFSP soient respectées dans l’établissement.
Le Tribunal fédéral rappelle ce principe à la suite du recours d’un homme détenu pour motifs de sûreté à la Prison des Îles à Sion. En attente d’un jugement définitif concernant des actes d’ordre sexuel sur des enfants, l’intéressé demandait sa libération immédiate pour toutes sortes de raisons, dont un risque accru pour sa santé résultant de sa détention et de son état.
La justice valaisanne a rejeté sa demande dès lors que le prévenu n’invoquait pas d’autre affection qu’un burnout et une grippe en 2012. De même, il n’apportait aucune preuve de la présence du virus dans l’établissement des Iles ou d’un risque aigu de le contracter.
(Merci à CathoAlsace)