De la même façon, le chef de l’Etat tient des propos très durs contre une partie des élites qui se trompe de combat en raisonnant sur le plan des communautés. « Le monde universitaire a été coupable. Il a encouragé l’ethnicisation de la question sociale en pensant que c’était un bon filon. Or, le débouché ne peut être que sécessionniste. Cela revient à casser la République en deux », estime en privé le chef de l’Etat, qui souligne notamment les ambivalences des discours racisés ou sur l’intersectionnalité. Pas question de déboulonner les statues au nom de la lutte contre le racisme, comme certains le réclament pour celle de Colbert à l’Assemblée nationale. « Effacer les traces ne traite pas le traumatisme », rappelle-t-il. En revanche, il faut amplifier la lutte contre les discriminations, notamment à l’embauche.
Cette citation vient bien de la même personne qui est aux petits soins avec Zemmour ? Tenir un discours raciste et sexiste en permanence c'est ok, mais analyser le racisme, ouhla non trop dangereux ? https://t.co/DbIPUdBWdN
— Denis Colombi (@Uneheuredepeine) June 10, 2020
Pour Emmanuel Macron, "une partie des élites" (le monde universitaire) corrompt la jeunesse (racisée?) avec l'intersectionnalité.
Peut-on en conclure qu'une autre partie (les élites dirigeantes) corrompt le troisième âge (blanc?) avec son néolibéralisme autoritaire? @Melusine_2 https://t.co/XhENqtq9Dm— Eric Fassin (@EricFassin) June 10, 2020
Donc au moment-même où le monde entier, américain en particulier, reconnaît l'accuité d'une violence sociale et raciste structurelles, le président de la république dénonce le travail des universitaires — qui auraient trouvé un « bon filon » ? https://t.co/LmuaRJ2PnN
— 🐘 Antoine Chambert-Loir (@achambertloir) June 11, 2020