Inconnu il y a un an, Xavier Bouvet (EELV) a totalisé près de 25 % des voix au premier tour à Metz. Il est en mesure d’inquiéter le favori de ce scrutin, le sénateur LR François Grosdidier (29,76 %), qui appelle à « faire barrage contre l’ultra gauche».
«Entre l’extrême droite et l’ultragauche, nous devions proposer un rassemblement le plus large possible.» « Ultragauche », le mot est lâché. C’est désormais ainsi que le sénateur LR François Grosdidier qualifie la liste de son principal adversaire pour le second tour des municipales à Metz, Xavier Bouvet. Le sénateur a viré en tête au premier tour, avec 29,76 % des voix. Mais personne n’attendait Xavier Bouvet aussi haut. Avec 24,98 % des suffrages, celui qui a obtenu les soutiens du Parti socialiste, du Parti communiste, des Radicaux de gauche, de Génération.s et surtout d’Europe Ecologie-Les Verts, étiquette qu’il a déclarée au ministère de l’intérieur, a créé la surprise. Il a largement devancé la candidate du Rassemblement nationale (RN), Françoise Grolet (11,79 %), qualifiée assez difficilement pour le second tour. Il a surtout enclenché une dynamique.
«Mon électorat se remobilisera pour le second tour, soit directement aux urnes, soit par des procurations.» affirme François Grosdidier Et pour ameuter cet électorat conservateur, quoi de mieux que la « peur des rouges » ? Même quand les rouges sont plutôt verts… « Il y a quand même une communiste en deuxième position sur cette liste», objecte le sénateur. […]